Visualisez les deux clips vidéo ci-après, vous constaterez ainsi les ravavages que peut provoquer le petit coléoptère de la ruche.
Ces clips proviennent de http://www.radio-canada.ca/index.shtml, Radio-Canada.
Des informations récentes faisaient état d’une suspicion d’un nouveau cas d’infestation par Aethina tumida dans un rucher du Portugal.
Bonne nouvelle, les coléoptères prélevés pour identification n’étaient pas des petits coléoptères de la ruche. Le cas de 2004 reste donc pour le moment le seul en europe, au grand soulagement de la communauté apicole.
Source : Jean Paul Faucon, La santé de l’abeille.
SYNTHESE FINALE DU 38ème CONGRES NATIONAL APICOLE Des 11,12,13 et 14 février 2005.
Par Michel LE BECHEC Président de la F.N.O.S.A.D.
Au vu du constat qui nous a été dressé au cours du Congrès, nous avons appris que les cires, la propolis, les pollens, les miels, selon leurs caractéristiques propres, étaient chargés par de nombreuses matières actives libérées dans l’environnement, que les abeilles en pleine activité, chargées d’électricité statique positive, attiraient toutes les fines poussières polliniques négatives à elles.
En somme, tout concourait à les fragiliser par contact, par inhalation, par ingestion.
Comment remédier à cette situation ? D’abord, modifions nos comportements.
Il convient de changer nos cires plus fréquemment et de désinfecter les plateaux annuellement et les ruches à chaque occasion.
Changer régulièrement ses reines, c’est donner une chance à la pérennité de sa ruche.
L’apiculteur par son registre d’élevage, s’efforcera d’assurer un meilleur suivi sanitaire, avec des traitements anti-parasitaires adaptés et utilisés au bon moment.
Le choix des emplacements est important. Son souci premier, c’est de maintenir sa formation sanitaire à jour, d’être informé des nouvelles recherches.
Ensuite, il faut modifier nos comportements avec les différents acteurs environnementaux.
Communiquer avec les gestionnaires des biens publics, avec les acteurs de l’agriculture et de l’environnement, c’est permettre à tous de rétablir cet équilibre perdu.
Créer des jachères fleuries mellifères et pollinifères, c’est apporter « un casse-croûte »à nos abeilles, mais c’est aussi faire travailler ensemble des hommes d’horizons divers : les responsables du Conseil général qui vous ont accordé la dotation « jachère », le technicien de la D.D.A. qui vous propose des parcelles à ensemencer, les agriculteurs qui proposeront leur aide pour les semis, les apiculteurs qui exposeront leurs inquiétudes pour mieux proposer le pot de miel.
C’est donner un bon départ à la semaine du développement durable.
Et tout ceci, c’est le début d’une réflexion sur la nécessité de modifier nos comportements pour un développement durable harmonieux .
Une meilleure santé de l’abeille, c’est aussi une meilleure santé humaine.
Notre conclusion finale :
QUAND NOUS ABEILLERONS SEREINEMENT
NOUS DEVELOPPERONS DURABLEMENT